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Les porteurs de prothèses rythmiques cardiaques réclament le financement de la télémédecine !

L’Association de Porteurs de Défibrillateurs Cardiaques (APODEC) fait entendre sa voix concernant le déploiement du télésuivi des prothèses cardiaques.

Dans une tribune libre parue en Janvier 2016, le président de l’APODEC, Daniel Jouen, prend position pour le déploiement et le financement des prothèses rythmiques cardiaques en France. Cette tribune libre représente l’expression de 3500 signataires.

APODEC

Les patients s’estiment en effet “otages des retards de déploiement” et plébiscitent “la sécurité qu’apporte ce dispositif, qui enregistre et transmet à nos médecins les paramètres permettant de détecter plus tôt les anomalies et prévenir les aggravations”. Ils apprécient notamment “la réduction du nombre de consultations à l’hôpital, coûteuses en temps, en fatigue, en arrêts de travail”.

Ils soulignent ainsi que “de nombreux travaux scientifiques ont validé l’intérêt médical de ce suivi”. Certains travaux ont ainsi montré une réduction de “plus de 50 % la mortalité à un an chez des patients insuffisants cardiaques”, ainsi qu’une “économie ramenée à la population totale des porteurs de défibrillateurs (60 000 en 2010) d’au moins 19 millions d’euros par an” selon un étude française.

Malgré cela, et “en dépit de ces solides arguments, le déploiement de cette pratique est bloqué et son avenir incertain” car le financement de la télésurveillance n’est pas permise en routine en France encore. “Seule a été instaurée de manière transitoire une prise en charge du boîtier de transmission. Ce cadre inadapté entraîne un accès limité et donc inégalitaire des patients à cette solution de télémédecine. Seuls 38 000 sont suivis à distance sur 400 000 éligibles. Certains centres de cardiologie en France ont même décidé de réduire en 2015 leur activité de télémédecine. Ils estiment en effet ne pas avoir la visibilité, ni les ressources nécessaires pour absorber la montée en charge de cette pratique dans de bonnes conditions de sécurité” .

En accord avec le slogan de la campagne du ministère “tout se joue maintenant”, l’APODEC appelle ainsi  au “passage d’un mode de financement expérimental à un modèle économique viable”.

Télémédecine 360 est en accord avec cette prise de position et soutien le déploiement à large échelle en France de cette modalité de prise en charge par télémédecine en accord avec les résultats issus de la littérature scientifique.

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